Livre entièrement dédié à la jeunesse mondiale, “Qui es-tu, toi qui m’entraînes ?” est un recueil d’expériences basé sur les rencontres que le révérend Pasteur Ock Soo Park, auteur du livre, a eues avec des centaines de milliers de Jeunes dans le monde entier. Best-seller, la profondeur, la pertinence et surtout la simplicité du contenu de ce livre sont reconnues sur toute la planète, et c’est à juste titre que nous vous offrons des bouts de ce livre, chaque mois dans Tomorrow Magazine.
Beaucoup de gens fréquentent notre mission, nous organisons donc beaucoup de mariages. Si un homme et une femme s’aiment, nous organisons une rencontre entre les parents de l’homme et ceux de la femme. Les parents se rencontrent et discutent des détails du mariage. Ils discutent des choses telles que la date et le lieu du mariage. Ils parlent également de l’endroit où les nouveaux mariés débuteront leur vie de couple.
Si les parents du mari et de la femme sont présents, c’est merveilleux. Cependant, il arrive que le père et la mère soient absents. Dans un tel cas, l’oncle ou le frère aîné remplace le père pour discuter du mariage. C’est une bonne chose que l’oncle ou le frère aîné prenne la place du père, mais souvent, ils ne sont pas du tout une aide. Pendant la discussion au sujet du mariage, les opinions des deux côtés ne correspondent pas toujours. Dans ce cas, le père n’essaie pas d’exercer sa fierté ou de sauver sa face parce qu’il sait que sa fille entrera dans cette famille et vivra avec elle. Par conséquent, il ne parle pas suivant ses émotions personnelles, mais, il se retient et dit : «Sûrement, ce sera merveilleux de faire ceci.»
Par exemple, si les parents de la mariée vivent à Busan et ceux du marié, à Séoul, les deux parties souhaitent que la cérémonie de mariage se déroule dans leur localité. C’est parce qu’il serait plus facile et plus commode pour eux de convier leurs invités à la cérémonie. L’une des deux parties doit donc se résigner devant l’autre. Leurs opinions sont également différentes au sujet de la date du mariage parce que chacune des deux familles voudrait l’adapter à son agenda. Chaque partie veut décider d’une date qui lui est favorable. Dans une telle situation, l’une ou l’autre doit se résigner.
La chose intéressante, c’est que la mère et le père qui se résignent facilement permettent que les choses marchent comme sur des roulettes.
– Si vous le faites, le regretteriez-vous ?
– Non, pas du tout, Pasteur. N’est-ce pas ce que fait tout le monde ?
Ils se résignent l’un et l’autre afin que les préparatifs du mariage se passent bien. Par contre, lorsqu’il s’agit de l’oncle ou du frère aîné, les discussions ne marchent pas comme il se doit. Puisque la mère et le père sont venus discuter du mariage de leur fille bien-aimée, ils ne mettent pas en avant leur fierté, ils ne forcent pas leurs orgueils, ils n’essayent pas de se sauver la face. Sans tenir compte de rien, ils ont seulement à cœur de permettre aux choses de bien marcher pour leurs enfants.
Quant à l’oncle ou le frère aîné, leur attitude est tout à fait différente. Ils consacrent leur argent et leur temps pour le mariage de leur neveu ou de leur frère, mais ils se trouvent incapables de mettre de côté leur égo. S’il semble que leur fierté est bafouée, ils expriment leur mécontentement et leur déception.
Au début, je ne savais rien de tout cela, mais j’ai pu découvrir que les préparatifs du mariage ne se passent pas convenablement lorsque c’est un oncle ou un frère aîné qui représente la famille.
On ne devient pas une mère ou un père en obtenant un brevet. Ce n’est pas une chose qu’on peut gagner avec un bon niveau d’études ou avec beaucoup de richesse. Porter un bébé dans son sein pendant neuf mois, l’éduquer et risquer sa vie pour avoir cet enfant est une chose que seule une mère peut accomplir. Lorsqu’un enfant naît, le lait maternel est une chose qui se forme automatiquement. C’est pourquoi, il n’existe personne qui puisse prendre la place d’une mère.
Lorsque j’étais jeune, je ne connaissais pas très bien le cœur de mon père. Mais, lorsque mon frère cadet fut atteint de l’otite moyenne, mon père n’a pas considéré sa fierté ou son propre amour, mais, il s’attela uniquement à gagner le cœur du médecin à cette époque. Il s’est chargé de tous les travaux salissants de la maison du médecin. En grandissant, j’ai commencé à sentir simplement combien mon père prenait soin des enfants immatures que nous étions.
Pour avoir éduqué mes propres enfants, lorsque je pense au cœur de mon père, j’éprouve de la honte et il me manque énormément. Je me sens honteux pour tous ces jours où je ne lui ai pas obéi. Dans mon cœur, je ressens souvent : «Si je pouvais retourner dans le temps jusqu’à mon père, je l’aurais servi de telle manière, et j’aurais fait telle chose pour lui. »
La plupart des jeunes ne peuvent pas percevoir le cœur des parents. Ils ne veulent qu’obtenir ce qu’ils désirent de leur père. L’amour de leur père ne coule donc pas en eux. C’est pourquoi, beaucoup de jeunes ne vivent qu’avec des reproches et de l’amertume sur les lèvres.